mercredi 6 mai 2009

Les Coyotes ont-ils hurlé pour la dernière fois à Phoenix?


En se plaçant sous la loi de la protection de la faillite (Chapter 11 aux USA), les Coyotes de Phoenix sont maintenant mis en tutelle par la Ligue Nationale de Hockey.


Supris? Non. Ce n'était qu'une question de temps.


Les Coyotes ont atteri de façon spectaculaire à Phoenix après le "décollage" des Jets de Winnipeg.


Jouant, à l'époque, au America West Arena, les propriétaires visaient un nouvel aréna, conçu surtout pour le hockey (le America West Arena a été conçu pour le basketball avec les Suns de l'endroit). Or, les proprios visaient les banlieues de Phoenix et non demeurer au centre-ville. De plus, on visait sur la construction d'immeubles à condos, un passage de la population du centre-ville vers les banlieues, etc.


Phoenix est situé en Arizona, non en Saskatchewan. Et en quittant le centre-ville de cette superbe cité du Sud, les Coyotes ont hurlé vers la faillite.


Pertes après pertes, avec une équipe de hockey piteuse, moyenne; bref le peu de snowbirds canadiens qui y séjournaient l'hiver (des snowbirds qui proviennent surtout de l'ouest canadien) ont rapidement délaissé l'aréna pour retourner sur les superbes terrains de golf de l'endroit, tout comme la population locale.


Donc, ce n'était qu'une question de temps avant que les Coyotes soient appelés à déménager.


Donc, destination possible?


Le méga-milliardaire, fondateur de Blackberry, Jim Balsillie, est un maniaque de hockey. Il a déposé une offre légèrement supérieur à 210 millions US, à condition que l'équipe déménage dans le sud-ontarien, un marché naturel. Est-ce que Balsillie vise Hamilton? North York (Toronto)? Mississauga? London-Kitchener? Nul ne sait. Une chose est claire cependant: Balisillie ne fait pas partie des intéressés au Club de Hockey les Canadiens de Montréal.


Dans sa démarche, Balsillie a l'appui de l'Association des Joueurs de la LNH. Le vice-président, Glen Healy, tout comme son patron, Dave Kelly, a mentionné qu'il était temps que la LNH laisse le sud des USA pour revenir au Canada.


Quelles pourraient être les autres franchises en difficultés?


Premièrement, même si financièrement ils ont l'air solide, les Panthers de la Floride pourraient être une autre formation qui pourraient, un jour, changé d'adresse.


Les Panthers attirent, phyisquement (et non par le nombre de billets vendus, qui est légèrement supérieur) entre 3000 et 5000 personnes par match. Ce n'est pas exagéré.


Les Prédateurs de Nashville pourraient être une autre formation qui va peut-être appelé l'équipe de déménageurs pour se retrouver sous d'autres cieux. Dans un marché de football, tant professionnel que collégial, en plus du succès de l'université Vanderbilt au basketball universitaire. Et je n'ai pas mentionné le NASCAR aussi.


Une formation qui a pourtant une base d'amateurs solide sur place mais qui a un goût très amère dans la bouche, surtout depuis leur conquête de la Coupe Stanley en 2004, le Lightning de Tampa Bay pourrait aussi être appelé à quitter la Floride pour d'autres cieux.


Le Lightning, qui a déjà attiré, en moyenne, plus de 28000 personnes par rencontre lorsqu'ils évoluaient au Tropicana Field (avant l'arrivée des Rays au baseball majeur) a changé de propriétaire en 2008.


Depuis ce temps, l'équipe y est allé de décisions douteuses (l'embauche de Barry Melrose comme entraîneur-chef entre autres), les partisans, eux, ne sont pas dupes. Trop souvent, les matchs étaient joués devant 50% d'occupation, l'équipe ne fais pas de progrès malgré trois vedettes (Lecavalier, Saint-Louis et Stamkos) et les proprios végètent dans les dettes. Vendront-ils le Lightning au plus offrant, même si cela implique le déménagement de la franchise?


Finalement, il y a le dossier des Islanders de New York. Le propriétaire, Charles Wang, vient de mentionner qu'il regrette d'avoir acheté les Islanders il y a neuf ans. En plus d'y avoir mis 208$ millions en frais d'opération, il a épongé la dette de 75$ millions des anciens propriétaires.


Le Nassau Coliseum est devenu un amphithéâtre désuet et si Wang n'obtient pas l'accord des autorités municipales de Uniondale pour la construction d'un nouveau complexe qui inclut un nouvel aréna, l'équipe va sûrement déménager. Les gens de Kansas City ont un nouvel aréna et suivent de très très près le dossier des Islanders.


Quand à Québec, trois groupes sont intéressés à construire un nouvel aréna pour y accueillir, éventuellement, une équipe de la LNH. Le Colisée actuel, construit il y a plus de 50 ans, pourrait abriter une équipe si la construction d'un nouvel amphithéâtre est en marche. Sinon, une équipe ne pourra survivre dans le Colisée actuel.


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