À quand la création de "super-conférences" dans le Sport Interuniversitaire Canadien?

Le Rouge et Or de l'Université Laval vient de remporter une écrasante victoire de 45-7 aux dépens des Huskies de Saint Mary's.  Une victoire plus que convaincante et qui, de plus, a été remporté au domicile des Huskies, à Halifax.

Cette domination du Rouge et Or depuis de nombreuses années, au football universitaire canadien, souvent en remportant des matchs à sens unique à l'intérieur de sa propre association, va sûrement créé, dans les jours ou les semaines qui vont suivre un débat à savoir quand verra-t-on la création d'une super-conférence, comme avec la division I (connu maintenant sous le sobriquet FBS "Football Bowl Subdivision" de la NCAA). 

Maintenant, reste à savoir quels universités voudra monter dans cette galère, qui risque, au départ, d'être honéreux pour les institutions.

Dans l'Atlantique, Saint Mary's ferait sûrement le saut en "première division", ainsi qu'Acadia et peut-être St-Francois Xavier.

Au Québec, outre Laval, Montréal et Concordia suivraient sûrement.  En Ontario, on peut ajouter Ottawa, Western, Laurier, Queen's, Toronto, et McMaster. Finalement, je ne serais pas surpris que les six formations universitaire de l'Ouest embôiteraient le pas pour une conférence pan-canadien qui pourrait être divisée en deux, ouest et est.  De plus, je ne serais pas surpris si un réseau de télévision national déposerait une offre de télédiffusion au SIC, donc une plus grande visibilité.

Cette première division créérait, par le fait même, une deuxième division qui incluerait les autres universités du système actuelle.  Qui plus est, cette deuxième division pourrait voir l'arrivée de nouvelles équipes universitaires.  Je pense surtout à l'université de Moncton, qui veux utiliser un peu plus son nouveau stade, bâti pour les championnats du monde junior d'athlétisme, à l'été 2010.

Un système de relégation/promotion pourrait exsiter.  Les deux pires formations de la première division seraient reléguées en deuxième division la saison suivante alors que les deux meilleures monteraient en première la saison suivante.

Harper parle, les journalistes capotent!

Stephen Harper, l'actuel Premier Ministre du Canada, a déclaré aux medias qu'il souhaite le retour des Nordiques à Québec ou à tout le moins, un retour de la Ligue Nationale de Hockey dans la Vieille Capitale.

Grand amateur de hockey, le contraire m'aurait bien surpris. De toute façon, n'importe quel personne à la tête d'un pays va approuver la venue d'une nouvelle équipe de sport professionnel à l'intérieur de ses frontières.

Là où ça dérape, selon moi, c'est que le gouvernement fédéral n'a toujours pas approuvé les fonds pour la construction d'un nouveau Colisée, ici à Québec.

Je me dois, avant d'aller plus loin, de signaler ici, la faiblesse de la représentation ministérielle au sein du gouvernement Harper. La ministre Josée Verner, responsable de la région de la "Capitale Nationale" de la province du Québec, n'a aucun mais aucun poids politique. Elle est là car elle a été élue aux dernières élections fédérales. Depuis sa première élection, on a vu sa vulnaribilité et sa faiblesse dans le cabinet Harper.

Quand au ministre Paradis, lieutenant du Québec au cabinet de Stephen Harper, il jappe fort mais il ne mord pas, comme dirait les aînés.

Donc, lorsque Stockwell Day, le président du Conseil du Trésor, a annoncé qu'il n'y aurait pas d'argent pour le Colisée de Québec, il faut conclure que le poids politique du PCC se trouve à l'ouest du Manitoba et que Calgary et Edmonton, qui sont à la recherche de nouveaux amphithéâtres pour les Flames et les Oilers, recevront des subventions bien avant les gens de Québec.

Le seul mince espoir qui reste pour le maire Régis Labaume, est la candidature de la Ville de Québec pour l'obtention des Jeux Olympiques d'hiver de 2022 ou 2026.

À moins que Michael Ignatieff et les Libéraux réussissent, auparavant, de sortir les Conservateurs du pouvoir à Ottawa.