Stephen Harper, l'actuel Premier Ministre du Canada, a déclaré aux medias qu'il souhaite le retour des Nordiques à Québec ou à tout le moins, un retour de la Ligue Nationale de Hockey dans la Vieille Capitale.
Grand amateur de hockey, le contraire m'aurait bien surpris. De toute façon, n'importe quel personne à la tête d'un pays va approuver la venue d'une nouvelle équipe de sport professionnel à l'intérieur de ses frontières.
Là où ça dérape, selon moi, c'est que le gouvernement fédéral n'a toujours pas approuvé les fonds pour la construction d'un nouveau Colisée, ici à Québec.
Je me dois, avant d'aller plus loin, de signaler ici, la faiblesse de la représentation ministérielle au sein du gouvernement Harper. La ministre Josée Verner, responsable de la région de la "Capitale Nationale" de la province du Québec, n'a aucun mais aucun poids politique. Elle est là car elle a été élue aux dernières élections fédérales. Depuis sa première élection, on a vu sa vulnaribilité et sa faiblesse dans le cabinet Harper.
Quand au ministre Paradis, lieutenant du Québec au cabinet de Stephen Harper, il jappe fort mais il ne mord pas, comme dirait les aînés.
Donc, lorsque Stockwell Day, le président du Conseil du Trésor, a annoncé qu'il n'y aurait pas d'argent pour le Colisée de Québec, il faut conclure que le poids politique du PCC se trouve à l'ouest du Manitoba et que Calgary et Edmonton, qui sont à la recherche de nouveaux amphithéâtres pour les Flames et les Oilers, recevront des subventions bien avant les gens de Québec.
Le seul mince espoir qui reste pour le maire Régis Labaume, est la candidature de la Ville de Québec pour l'obtention des Jeux Olympiques d'hiver de 2022 ou 2026.
À moins que Michael Ignatieff et les Libéraux réussissent, auparavant, de sortir les Conservateurs du pouvoir à Ottawa.
2 commentaires:
Luc, je me permet de répliquer à ton blogue. Tellement facile de blâmer les journalistes surtout quand on possède peu de notion de ce métier ou qu'on n'a pas d'autres arguments.
Quand Stephen Harper lance cette phrase à propos des Nordiques, il ne le fait pas à l'aveuglette, sans réfléchir, car il est le pm du pays. Il connaît les conséquences d'une telle déclaration et il est du devoir des journalistes de la rapporter. D'ailleurs, elle est devenue une manchette. Elle s'inscrit dans le processus que nous vivrons à l'automne.
Stockwel Day n'a pas dit qu'il n'y aurait pas d'argent pour le Colisée. Il a dit que son parti ne financerait pas un édifice pour une équipe de hockey professionnelle. Grosse nuance et ça nous ramène à la candidature olympique.
Pour les ministres Verner et Paradis, c'est du copier coller sur les commentaires d'un collègue de Montréal.
Je ne me prononce pas pour Verner, mais Paradis est très bien perçu dans le milieu.
Il y a des étapes à suivre avant d'encaisser un chèque des gouvernements.
Par ailleurs, l'évolution d'un dossier comme celui de l'amphithéâtre et du retour de la LNH se suit beaucoup plus dans les quotidiens de Québec et du Québec que ceux que l'on retrouve dans tes liens :)
Amicalement,
Albert Ladouceur
Bonjour Albert;
Merci pour ton commentaire et je m'excuse du retard que j'ai pris pour te répondre.
J'aurais du, et c'est ma faute, préciser que ce ne sont pas tous les journalistes qui ont embarqué facilement dans la déclaration du PM Harper au sujet des Nordiques.
Évidemment, toi, tout comme tes confrères des medias de la Vieille Capitale, connaissez le dossier du nouveau Colisée de fond en comble.
Cependant, ceux et celles qui font la couverture médiatique à Montréal, ainsi qu'à Ottawa, et qui ne connaissent que la "surface" de ce dossier, embarquent plus facilement, je le pense, dans ce type de déclaration.
Ce que Stockwell Day a mentionné, je l'ai très bien compris. C'est clair et net, aucun argent pour un édifice sportif. Surtout qu'Edmonton, Calgary, Hamilton et Régina (pour les Roughriders) veulent un nouveau stade, que ce soit pour le hockey ou le football.
Je suis entièrement d'accord avec toi quand tu mentionnes que le dossier Olympique est l'issue la plus rapide et efficace pour le maire Labeaume et Équipe Québec, d'obtenir une subvention du gouvernement fédéral, comme l'a fait Vancouver.
En ce qui concerne les notions du métier de journaliste, même si je ne suis pas dans le beat quotidien d'un journal, d'une station radiophique ou de télévision, mais j'ai quand même oeuvré un peu partout depuis l'âge de 15 ans. Si j'ai choisi une autre branche d'études (un de mes collègues de classe était Robert Laflamme, qui était mon patron au défunt quotidien "LE MATIN" au Nouveau-Brunswick), c'est que j'ai eu une écoerite assez aïgu. Mais ma passion pour ton métier m'est revenu par la suite, lors de mon séjour aux Iles de la Madeleine dans les années 90.
Je te souhaite un excellent weekend et au plaisir d'échanger encore avec toi.
Amicalement,
Luc
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