mardi 11 août 2009

Saga Balsillie-Coyotes-Bettman-LNH: vers une longue bataille juridique


La saga de la vente des Coyotes de Phoenix, à la Cour des Faillites ne finira pas de faire couler de l'encre de sitôt.


Le juge Redfield T. Baum a accepté d'entendre l'offre de Jim Balsillie, PDG de Research In Motion, au grand déplaisir de Gary Bettman et le Ligue Nationale de Hockey.


C'est que les gouverneurs de la LNH ont rejeté unaninement la propostion de Balsillie en mentionnant que ce dernier ne serait pas digne de la confiance des dirigeants de la LNH.


Le juge Baum entendra les offres de Jerry Reinsdorf, propriétaire des Bulls de Chicago, de la NBA, et des White Sox de Chicago, de la Ligue Américaine de Baseball. De plus, un autre groupe, Ice Edge, qui veut garder les Coyotes à Phoenix, ont rencontré les bonzes de la LNH mais n'ont soumis aucune offre actuellement.


Cependant, la Cour des faillites a pour but de protéger les créanciers. Et c'est la base de tout ce dilemne. Oubliez le déménagement de la franchise, la sauvegarde de la franchise, et tout le tralala qui vient avec cela. Il faut revenir à la base de toute cette affaire, le remboursement des créanciers.


Reinsdorf et Ice Edge vont porposer une offre qui va tourner autour de 140 à 150 millions US. Jim Balsillie, lui, garde son offre de 212.5 millions US. Or, si vous êtes un créancier qui a fait affaire avec Jerry Moyes (le dernier proprio des Coyotes), voulez-vous vous faire rembourser 60% de vos factures ou 100%? Poser la question, c'est y répondre. Donc, voilà pourquoi il faut revenir à la base de la cour et qu'il ne faudrait pas se surprendre que le juge Baum penche en faveur de la proposition du milliardaire canadien.


Maintenant, Balsillie a demandé une enquête sur la Ligue Nationale de Hockey et ses dirigeants, pour la façon dont il est traité actuellement. Balsillie va démontrer en cour qu'il avait été accepté à titre de propriétaire des Predators de Nashville, en 2006, avant que la vente de l'équipe échoue. Balsillie maintien que le juge ne doit pas faire fi des accusations de la LNH, dans cette cause, mais le bien-être des créanciers.


C'est ce qui devrait arriver.