lundi 11 avril 2011

Une organisation de "pic-pic"


Chris Botta, avec la vedette des Islanders, John Tavares
(courtoisie du site Islanders Point Blank)

Les Islanders de New York ont été longtemps reconnu comme une organisation de classe, de champions, avec les Denis Potvin, Bryan Trottier, Michael Bossy, Clark Gillies, Pat Lafontaine, Billy Smith, Al Arbour et le très vénérable Bill Torrey.
4 Coupes Stanley entre 1980 et 1983, cinq participations consécutives à la finale de la Coupe Stanley; les Islanders avaient entre les mains, les clés d'une dynastie.
C'était dans les années 1970 et 80.

Maintenant, revenons à aujourd'hui.

L'équipe n'aspire plus aux grands honneurs, et encore plus, à de la difficulté à attirer des spectateurs dans le pire aréna de la Ligue Nationale de Hockey, le Nassau Veteran Memorial Coliseum, à Uniondale.

Mais l'organisation n'aime pas que l'on fasse remarquer aux spectateurs et aux amateurs des Isles, que ça ne tourne pas rond avec l'équipe.  Surtout quand ça vient de Chris Botta.

Botta est un ancien employé des Islanders; il a déjà travaillé au département des relations avec les medias.

Il est, par la suite, devenu blogueur pour le site AOL Fanhouse et est aussi l'auteur du blogue Islanders Point Blank .   Sur son blogue, Botta ne s'est pas gêné pour critiquer ses anciens employeurs et ce, avec raison.

L'équipe newyorkaise n'a pas aimé et le propriétaire de l'équipe, Charles Wang, ainsi que le directeur-général des Islanders, Garth Snow, ont retiré l'accréditation de presse de Botta.

Réaction du côté de la LNH? Rien, sinon qu'on entend un genre de sifflement entre les oreilles de Gary Bettman. Alors en guise de protestations, les journalistes des deux chapitres de New York de la Professional Hockey Writers Association, ainsi que ceux du New Jersey, ont décidé de boycotté le vote pour les trophées individuels de la Ligue Nationale.

Le pauvre Botta aura utilisé son droit à la libre expression pour critiquer ou applaudire les bons coups des Islanders.  Or, pour Wang et sa gang, il ne faut pas dire un traitre mot contre l'équipe.  Il faudrait peut-être que cette organisation se regarde dans le mirroir une fois pour toute afin de regagner ce qu'elle peut en crédibilité, tout comme la Ligue Nationale de Hockey.